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La muse.
La Muse est absente depuis le numéro 33.
Il est dur pour un magazine « Gratuit »
de vivre en voulant préserver une liberté de ton
parfois acide….
Dernier article…..
Aliments pour Muse.
Les questions que posent le plus souvent les hébergeurs de muse (propriétaires ou possesseurs sont des termes inadaptés, concernant cette relation), montrent à l’évidence :
– Que l’aspect éthéré, l’absence d’un corps réglementaire, habituel en quelque sorte, pose d’emblée la question de la nourriture de la Muse. Sur un plan philosophique, la Muse se nourrit-elle ou sommes-nous alimentés par elle ? Les avis semblent partagés.
– Doit-on traiter la Muse comme un membre de la famille ? Peut-on la laisser s’exprimer en société ? Là encore, les hébergeurs sont divisés. Pour certains, l’absence de réalité corporelle la condamne au silence. Un rôle d’inspiratrice virtuelle, pimentée d’un zeste d’imaginaire, voire de rébellion gérable est acceptable. Pour d’autres, sa liberté de paroles est un postulat, voire un apostolat. Après en avoir longuement débattu, les experts musologues consultés, prudents, ont finalement déclaré » Qu’il semblerait que la plupart des hébergeurs attendent de la Muse ce qu’ils ont ou ce qu’ils sont déjà » !
– Peut-on classer la ou les Muses ? Autrement dit, un naturaliste a t-il répertorié plusieurs types de Muse, ce qui pourrait aider les hébergeurs dans leur quête ? ( A propos de quête, sans vouloir faire de jeux de mots trop faciles, vous pouvez encore aider quelques hébergeurs avant saisie). Pour revenir aux naturalistes, ces scientifiques ont classé les Muses en neuf catégories (Histoire, Poésie héroïque, Tragédie, Comédie, Musique, Danse, Elégie, Lyrisme, Astronomie). Comme disait mon grand père : « Plus tu fais de tiroirs, plus tu trouves rapidement, mais moins il y a de choses à l’intérieur ». Ah, les souvenirs, ! Pour recentrer ce débat intérieur, la classification ne permet pas de différencier l’alimentation, ni même de savoir si elle est essentielle pour les Muses. Les observations tendent à montrer que la ou les Muses se nourrissent de l’air qui passe, de la légèreté ou de la pression, de la liberté ou de l’oppression, et que les Muses, mais là encore le subjectif prend le pas, donnent plus encore lorsque elles se sentent aimées ! Surprenant, n’est-ce pas ?
– La Muse peut-elle être sotte ? La réponse unanime est oui. Avec un bémol cependant : Le temps de la Muse étant par définition éternel, il est envisageable que des conflits avec le temps présent, parfois chaotique sur des chemins buissonniers apparaissent. Si la Muse que vous hébergez devient agressive, ne la muselez pas; indiquez lui un autre hébergeur.
Ah ! pour finir, Les Muses ne meurent pas, elles vont vivre ailleurs. Vive la Muse.
Ecrit par votre serviteur en l’absence momentanée de la Muse, très susceptible.
YAG
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