Oops ! 22 janvier 2007 – Paul GAUGUIN

Gauguin, peintre sauvage,
Marin, terrassier, agent de change, démarcheur d’assurances, peintre, sculpteur……
 
Artiste maudit, peintre sauvage, cet ancien banquier ne brilla pas par sa fortune, mais par son talent. Précurseur de l’Ecole de Pont-Aven, il fait partie de ces génies de l’impressionnisme.
 

Le saviez-vous ?

Gauguin fut parmi les terrassiers qui ont participé à la construction du canal de Panama : « Je dois creuser de 5h30 du matin à 6 heures du soir, sous un soleil tropical et la pluie. La nuit j’étais dévoré par les moustiques« , écrit-il. Environ 25 Gauguin-auto000 travailleurs décédèrent pendant la construction. Gauguin, lui, tomba malade. Il attrapa la dysenterie et la fièvre paludéenne.

L’histoire de Gauguin :
 
7 juin 1848 : Eugène Henri Paul Gauguin naît à Paris. Son père, Clovis Gauguin, Français, travaille comme journaliste au National. Sa mère, Aline Marie Chazal, est Franco-Péruvienne et fille de l’écrivain et activiste politique, Flora Tristan.1851 : la famille Gauguin quitte la France et part vivre à Lima au Pérou. Son père décède durant le périple.1855 : retour en France de la famille, près d’Orléans.
1865 : Gauguin s’engage dans la marine marchande. Son premier voyage le mène à Rio de Janeiro.7 juillet 1867 : sa mère décède.
1871 : retour à Paris.
1874 : Gauguin débute comme peintre amateur et devient un proche du peintre Camille Pissarro.
1876 : Gauguin expose un petit paysage au salon de Paris.

1881 :
Gauguin passe son été à peindre, à Pontoise, avec Pissarro et Paul Cézanne.1882-1883 : La maison Bertin où Gauguin est employé en tant qu’agent de change essuie les revers de la crise économique de 1882 et Gauguin est probablement licencié. Dès lors, il choisit d’assumer résolument sa vocation de peintre au grand dépit de sa femme qui accepte et comprend difficilement les sacrifices que lui impose son mari.
1883 : Gauguin se consacre totalement à la peinture. Accompagné de sa famille, il suit Pissaro à Rouen, où il restent jusqu’en novembre 1884. Il subvient à ses besoins en vendant notamment des assurances-vie.
1885 : Sous la pression de l’Académie des Arts, Gauguin ferme les portes de son exposition à Copenhague, après seulement 5 jours. Il retourne à Paris.
1886 : Gauguin part pour Pont-Aven, en Bretagne. Il y rencontre Charles Laval.
1887 : Gauguin part pour Panama avec Charles Laval, puis pour l’île de la Martinique.
1888 : Gauguin revient à Pont-Aven où il travaille en collaboration avec Emile Bernard. En mars il entame des correspondances Vincent van Gogh. Il le rejoint d’ailleurs à Arles fin octobre, mais part au bout de deux mois à la suite d’une violente dispute, qui coûtera son oreille à Van Gogh.
1890 : Vincent van Gogh meurt en juillet.
1891 : Pour gagner de l’argent, Gauguin organise une vente publique de ses peintures à l’Hôtel Drouot à Paris. La recette suffit à lui payer un voyage pour Tahiti.

Paul Gauguin-Deux Tahitiennes

La Mangue

1893 : Après deux ans de peinture intensive à Tahiti, Gauguin revient en France sans un sou et en mauvaise santé.
1894 : Gauguin séjourne de nouveau à Pont-Aven et Le Pouldu.
1895 : décidé à retourner à Tahiti, Gauguin organise une nouvelle vente à l’Hôtel Drouot.
1896 : Gauguin part pour Tahiti, cette fois-ci pour cinq ans.
1901 : Gauguin part pour les îles Marquises d’Hiva Oa car la vie à Tahiti est trop chère pour lui.

8 mai 1903 :
Après une fin de vie mouvementée, pleine de démêlés avec les autorités locales, Gauguin décède à HivaOa.

gauguin_alyscamps_arles_l gauguin_belle_angele gauguin_bonjour
  Alyscamp   Belle Angèle  Bonjour
GAUGUIN-etude de nu
 Suzanne cousant. Etude de nu.
gauguin vahine gauguin_quand_te_marie_tu gauguin_salue_marie
 Vahiné… Quand te maries-tu ?  Salut Marie
gauguin_rupe_rupe gauguin_femmes_plage
Rupe-Rupe  Femmes à la plage
gauguin_qui_sommes_nous
Qui sommes-nous ?

Sites:

www.impressionniste.net/gauguin.htm

www.picturalissime.com/gauguin_paul_1.htm

Oops ! 12 janvier 2008 – Titouan LAMAZOU

BIOGRAPHIE
 A 17 ans, Titouan Lamazou décide de partir autour du monde pour réaliser un carnet de voyage et choisit le bateau comme mode de transport en proposant ses services d’équipier sur les bateaux en escale. C’est ainsi qu’il rencontre Yvon Fauconnier en 1975 avec qui il embarque sur Vendredi 13, puis Eric Tabarly dont il sera pendant deux ans l’équipier sur Pen Duick VI.
Vingt ans plus tard, après avoir remporté le titre de champion du monde de course au large, il retrouvera sa première vocation d’artiste, publiera de nombreux ouvrages, avant de se consacrer au projet « Femmes du Monde » sur lequel il travaille depuis 2002.
navigateur professionnel
1985 : arme son premier navire, Ecureuil-d’Aquitaine I et participe à toutes les épreuves du circuit international des courses au large : le BOC Challenge, la Québec-St. Malo, la C-Star, etc
1990 : remporte la première édition du Vendée Globe, première course autour du monde en solitaire sans escale. Ce succès est suivi par la victoire en monocoque dans la route du Rhum la même année.
Titouan Lamazou est sacré Champion du Monde de course au large pour la période 1986-1990.
1991 : fonde avec Florence Arthaud le Trophée Jules Verne, première course sans limite de taille pour les navires et lance la construction du plus grand monocoque de course jamais réalisé en matériaux composites, le Tag Heuer.
1993 : met fin à sa carrière de navigateur professionnel suite au naufrage du Tag Heuer et renoue avec ses activités artistiques. Il développe parallèlement la conception d’un projet aux multiples facettes culturelles et maritimes, le « bateau atelier », une résidence océanique et itinérante ouverte aux artistes du monde entier (projet en cours)
artiste voyageur
 ouvrages publiés
-Sous les toits de terre,éditions Faucompret, 1988
-Un hiver berbère,éditions Jeanne Lafitte, 1989.
-Carnets de voyage 1Egypte, Cuba, Bénin, Grèce, Japon,éditions Gallimard, 1998
-Carnets de voyage 2Haïti, Mali, Colombie, Russie, Indonésie,éditions Gallimard, 2000
– Rêves de désert avec Raymond Depardon, éditions Gallimard, 2000
– Renaud par Titouan, éditions Gallimard, 2002

-Congo Kinshasa,éditions Gallimard, 2001

 expositions
-Compositions de voyage,Musée des Arts Décoratifs (Louvre), 1998
-Le Désert,exposition collective, Fondation Cartier pour l’artcontemporain, 2000
-Titouan au Congo, exposition itinérante, 2002-2006

-Femmes d’Indonésie,Galerie Nationale de Jakarta, 2005

site : www.titouanlamazou.com

Extraits de son dernier livre « Femmes du monde », avec son aimable autorisation.

ZOE

ZOE

 

DEUZILIA

DEUZILIA

 

Birgul

Birgul

 

 

DAYU

DAYU

 

 

HIRA

HIRA

 

 

ZEYNABOU

ZEYNABOU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MEI MEI

MEI MEI

WEN HUI

WEN HUI

 

Oops ! 8 octobre 2008-Jérôme BOSCH- Jardin des Délices

Hiéronymus Van Haken, alias Jérôme BOSCH (1450-1516).

Bosch-OOPS

De son véritable nom Hieronymus Van Haken, Jérôme Bosch est né dans une famille modeste originaire d’Aix la Chapelle, venue s’installer en Pays Bas deux siècles plus tôt.
Son grand-père Jan Van Haken et son père Anthonis Van Haken ont exercés déjà le métier de peintre, quand Hieronymus naît vers 1453 à S’Hertogenbosch au Pays Bas.
On sait assez peu de chose sur sa vie, mais on sait qu’il se marie vers 1478 avec une aristocrate qui lui permet d’accéder à un statut social plus enviable et à une certaine sécurité matérielle.
Vers 1486, Jérôme Bosch est cité comme membre d’une confrérie, « La Confrérie Notre Dame », proche d’une secte hérétique « Les Frères du Libre-Esprit ».

Une citation de 1509 dans les registres de « La Confrérie de Notre Dame » le fait apparaître comme étant « Jheronymus Van Haken, le peintre qui signe « Bosch ».
Si l’origine de l’art et de son évolution stylistique est assez complexe, le difficulté est accrue par le fait qu’ aucune oeuvre n’est datée et que de nombreux panneaux qu’il a peint ont été détruits. La chronologie de son oeuvre est difficile à établir et repose en partie sur des hypothèses

On ne sait que très peu de choses d’abord sur la période d’apprentissage de Jérôme Bosch, dont on peut cependant dire qu’elle n’a pas pu échapper d’abord à l’influence exercée par les oeuvres de son père.
On peut supposer par ailleurs, que bien qu’on ne sache rien de sa formation ou de ses déplacements hors de sa cité natale qui l’auraient mis en contact avec d’autres artistes de son époque. Ses tableaux sont très marqués par les représentations du bien, du paradis, du mal, du vice, de la douleur, de la souffrance, propre aux préoccupations médiévales de son temps.
Le salut, le jugement dernier, l’attente de l’avenir, de la mort ou de la fin du monde, prennent chez lui une forme très différente des peintres qui sont ses contemporains : tels les frères Van Eyck, Rogier Van der Weyden ou Memling, mais encore Dürer ou Léonard de Vinci.
Ce n’est pas une résignation pieuse propre au Moyen-âge qui s’exprime chez lui, comme dans de nombreuses oeuvres de cette époque, mais à l’inverse, une interrogation par la représentation morale de la responsabilité des hommes ici bas, et ainsi en quelque sorte une ouverture à la modernité.

Le jardin des délices, 1503

Cette  peinture à l’huile sur bois, peinte vers 1494-1500 et visible au Louvre à Paris, mesure 57,8 x 32,5 cm. Elle est inspirée par La Nef des Fous (Das Narrenschiff), un recueil de poèmes satiriques de l’alsacien Sébastien Brant publié en 1494. L’ouvrage, illustré de gravures sur bois attribuées à Albrecht Dürer, connut immédiatement un succès sans précédent. Il fut traduit en plusieurs langues, détrôna un temps la Bible dans le record des ventes.

BOSCH-jardindesdelicesferme

Peinture la plus célèbre de Jérôme Bosch, ce triptyque dépeint l’histoire du monde et la progression de péché. Les panneaux fermés représentent la création du monde,

BOSCH-Le jardin des délices

l’histoire progresse avec Adam et Eve et le péché original sur le panneau gauche.
Le panneau du centre dépeint un monde profondément engagé dans des plaisirs coupables.
Le panneau de droite les supplices de l’enfer.
Ci-dessous des détails de la partie droite du tryptique.

BOSCH-Michel Mancini-Panneau_droit2-li

 

Des tentatives diverses ont été faites pour interpréter les différentes scènes. Les représentations sexuelles ont été rapprochées du credo des Adamites, une secte hérétique qui préconisait la liberté sexuelle.

Une  autre théorie met en avant une série d’illustrations de  proverbes.

Dans l’enfer figurent plusieurs instruments de musique gigantesques. Si leur forme est réaliste, leur situation ne l’est pas :
la harpe sort d’un luth et relève du fantastique.
Une figure humaine tendue à travers les cordes d’une harpe;

BOSCH-Panneau_droit4

une autre se tord autour du bec d’une flûte et s’est entrelacée avec un serpent ; une troisième paire montre un tambour équipé de pieds d’oiseaux.

(Les détails proviennent d’une copie du tryptique par Michel MANCINI.)

Autre réalisation du peintre:

« Le portement de croix » , avec des visages incroyables…

BOSCH-Portement_de_croix-bosh


Sources :
  http://www.lemondedesarts.com/Dossierbosch.html
 http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/bosch/jardindesdelices.htmBOSH
http://laboiteaimages.hautetfort.com/archive/2005/07/31/la_nef_des_fous_de_jerome_bosch.html
et autres documents.