Oops! – Claude Monet

Un triple regard sur Oscar-Claude MONET.

Oscar-Claude Monet  (1840-1926)

Claude Monet est un artiste-peintre français lié au mouvement impressionniste. Peintre de paysages, figures.   

 monet-self_portrait

  Autoportrait au béret  – 1896

 

Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840 au 45, rue Laffitte dans le IXe arrondissement. Il est le second fils d’Adolphe et Louise-Justine Monet, née Aubrée. La famille, grands-parents paternels compris, s’installe au Havre en Normandie vers 1845, l’année de ses cinq ans.

De manière précoce, il développe un goût pour le dessin et il suit avec intérêt le cours d’Ochard, un ancien élève de David. Ses premiers dessins sont des caricatures de personnages (professeurs, hommes politiques) dont Monet « enguirlande la marge de ses livres… en déformant le plus possible la face ou le profil de ses maîtres » selon ses propres termes. Il fait déjà des croquis de bateau et des paysages en « plein air » sur le motif. 

En 1857, sa mère décède et il abandonne ses études. Sa tante Lecadre l’accueille et l’encourage à continuer le dessin. Il vend ses caricatures signées O. Monet chez un commerçant spécialisé dans le matériel pour peintres, où expose également Eugène Boudin, ancien associé du propriétaire. C’est là qu’il va faire sa connaissance, déterminante pour sa carrière artistique, et il dira plus tard : « Si je suis devenu un peintre, c’est à Eugène Boudin que je le dois. » Il conseille aussi à son jeune comparse à quitter Le Havre pour Paris dans le but d’y prendre des cours et d’y rencontrer d’autres artistes.

En 1861 et 1862, Monet sert dans l’armée en Algérie. Sa tante havraise Mme Lecadre accepte de l’en faire sortir s’il prend des cours d’art à l’université. Il quitte donc l’armée, mais n’aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l’académie.

En 1862, il se lie d’amitié avec Johan Barthold Jongkind, lors de son séjour à Sainte-Adresse et à Honfleur. La même année, il commence à étudier l’art avec Charles Gleyre à Paris, où il rencontre Pierre-Auguste Renoir avec qui il fonde un mouvement artistique qui s’appellera plus tard impressionniste. Ils ont peint ensemble et ont maintenu une amitié durant toute leur vie. Il se lie également d’amitié avec le peintre Frédéric Bazille.

Un de ses modèles, Camille Doncieux, deviendra quelques années plus tard son épouse. Ils emménagent dans une maison à Argenteuil, près de la Seine, après la naissance de leur premier enfant. Ils vivent ensuite à Vétheuil où Camille décède le 5 septembre 1879 Trois ans plus tard, Monet loue le pressoir et son clos normand à Giverny près de Vernon (Eure) et s’y installe alors définitivement. Il aménage la grande maison et un vaste jardin floral qu’il ne pourra acheter qu’en 1890 quand sa situation financière se sera améliorée. En 1893, soit dix ans après son emménagement dans la maison, il crée le jardin d’eau avec son étang aux nymphéas. Il lui inspirera quelques-unes de ses toiles les plus connues, dont les toutes dernières.

Renoir - Monet lisant

Monet lisant par Renoir

 

 

 

 

 

 

C’est en 1872 qu’il avait peint un paysage du port du Havre : Impression, soleil levant (actuellement au musée Marmottan à Paris). Cette œuvre avait été présentée au public lors de la première exposition impressionniste en 1874. La manifestation n’avait pas eu le grand succès attendu par les peintres et un grand nombre de comptes-rendus avaient été assez hostiles, particulièrement celui provenant du critique Louis Leroy du Charivari qui, inspiré par l’intitulé de ce tableau, s’était servi du mot « impression » pour se moquer du style des exposants.

Soleil levant-1873

Lors de la troisième exposition impressionniste, en 1876, les peintres reprirent à leur compte le terme d’« impressionnisme » pour identifier leur style. Cette première exposition était organisée par un groupe de peintres dont Monet avait pris la tête, la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs en réaction contre le « Salon » officiel.

Sargent_MonetPainting

John Singer Sargent.   Monet peignant à l’orée d’un bois, 1885

 

 

 

 

En 1884, commence sa longue amitié avec l’écrivain Octave Mirbeau, qui est désormais son chantre attitré et contribua à sa reconnaissance. En 1892, Monet épouse Alice Hoschedé qui était sa maîtresse sans doute depuis 1875 ou 1876, et avec qui il vivait depuis l’été 1878. Ce n’est que lorsqu’Ernest Hoschedé est retrouvé mort, que Monet peut enfin épouser Alice. Elle a eu six enfants nés de son mariage avec Ernest : cinq filles et un garçon, Jean-Pierre, qui se plaît à dire qu’il est le fils de Claude. Monet a eu deux garçons Jean et Michel de sa première union avec Camille, l’un et l’autre décèdent sans laisser de descendance, de sorte que Monet n’a eu aucune postérité directe. Cette grande famille nécessite l’aménagement d’une grande maison, comme ce fut le cas avec Giverny.

Entre 1892 et 1894, Monet peint une série de peintures de la cathédrale de Rouen, à partir de 3 emplacements distincts en face de l’édifice et à différentes heures du jour. Vingt vues de la cathédrale sont exposées à la galerie de Durand-Ruel en 1895. Les séries précédentes comme Les Peupliers ou les Meules de foin portaient sur des éléments de décor naturel, avec les cathédrales, Monet effectue un retour sur le motif humanisé comme il l’avait déjà fait dans la série des gares Saint-Lazare, la toute première connue, peinte alors qu’il n’habitait pas encore Giverny.

Lors de son premier déplacement au Royaume-Uni, en 1870, pour fuir la guerre franco-prussienne, il avait eu l’occasion d’admirer les œuvres du peintre britannique Turner (1775-1851) et avait été impressionné par sa manière de traiter la lumière, notamment dans les œuvres présentant le brouillard de la Tamise. Il avait rencontré, à cette occasion, le peintre américain Whistler (1834-1903), également influencé par Turner, avec lequel il s’était lié d’amitié.

Ce qu’il avait vu à Londres l’incita à y revenir plusieurs fois. Lors de séjours de 1899 à 1901, prolongés par son travail en atelier jusqu’en 1904, il peint une autre série de tableaux, près d’une centaine, sur le thème du brouillard de Londres sur la Tamise.

Monet aimait particulièrement peindre la nature contrôlée : son propre jardin, ses nymphéas, son étang et son pont, que le passionné des plantes qu’il était avait patiemment aménagés au fil des années. Il a également peint les berges de la Seine. En 1914, Monet commence une nouvelle grande série de peintures de nymphéas, sur la suggestion de son ami Georges Clemenceau.

  conception-SYMBOLE VIDEO-bCliquez sur l’icone pour voir la vidéo. Film de 1914, commenté par Sacha Guitry.

À la fin de sa vie, Monet souffrait d’une cataracte qui altéra notablement sa vue. Il fut opéré de l’œil droit dans les difficiles conditions de l’époque. Affecté par les modifications de ses perceptions visuelles consécutives à l’opération, il renonça à toute intervention sur son œil gauche. La maladie évoluant, elle eut un impact croissant sur ses derniers tableaux.

Claude Monet est décédé le 5 décembre 1926 et est enterré dans le cimetière de l’église de Giverny. Accouru trop tard au chevet du peintre, Clemenceau aurait insisté pour qu’on ne recouvre pas le corps d’un linceul noir, en expliquant que cela n’était pas convenable : « Pas de noir pour Monet ! Le noir n’est pas une couleur ! ». Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre.

Source Wikipedia (Extraits)

L’apparence et la réalité

L’hiver 1868-1869, Monet, au cours d’un séjour à Etretat, peint l’un de ses nombreux paysages de neige, la Pie , où l’oiseau n’est qu’une ponctuation se détachant sur la toile envahie d’une multitude de blancs différents. Au cours d’un séjour à Bougival, l’été 1869, Monet travaille en compagnie de Renoir. Les deux peintres, rendant systématique le principe de la division des tons (Monet: la Grenouillère), inaugurent la vision nouvelle qui bientôt fait école.

Les séries

On ne saurait attacher trop d’attention à ce travail par séries dans la production de la maturité de Claude Monet. D’une série à l’autre, une progression apparaît à la fois dans le principe (un schéma de composition de plus en plus uniforme à l’intérieur de chaque série) et dans le choix du sujet : aux motifs naturels (peupliers, meules), insignifiants et interchangeables que lui fournissent les environs de Giverny, succède celui d’une architecture sacrée, unique, illustre et immuable, la façade de la cathédrale de Rouen. En entreprenant ces séries, puis en les sacralisant en quelque sorte par le choix d’une cathédrale célèbre, Monet confère une dignité supérieure au principe impressionniste fondamental : l’analyse des variations de la lumière n’est pas seulement bonne pour représenter des promeneurs à la campagne ou des pêcheurs au bord de l’eau. Par une démarche qui annonce celle des peintres philosophes comme Kandinsky ou Malévitch, une intention théorique, presque éthique, prend ici le pas sur l’exécution. Plus encore que celle des Meules, la série des Cathédrales, puis celle, en très grand format, des Nymphéas constituent un fait pictural nouveau : ce sont des œuvres où l’intention passe avant le souci de la représentation. Un peu avant 1900, et jusqu’à la fin de sa vie, Monet s’attache en effet à prendre comme seul motif le bassin aux nymphéas de son jardin de Giverny. Dans une souveraine indifférence au sujet, les variations sur le thème du plan d’eau portent jusqu’aux extrêmes limites de ses conséquences la manière impressionniste. Cette prodigieuse série de Nymphéas , commencée en 1916 et achevée l’année même de la mort du peintre, est un don à l’état. En 1927, les huit grandes compositions sont installées à l’Orangerie des Tuileries. Les grands Nymphéas peuvent être aujourd’hui regardés comme l’une des plus étonnantes représentations picturales du flux incessant des idées songeuses, sauvages, non retenues et à vrai dire non pensables» (Francis Ponge).

Sources (Extraits)

http://www.grandspeintres.com/monet/biographie_monet.php

Claude Monet – Suite

Dans les années 1860, Bazille, Renoir et Sisley fréquentaient le Café Guerbois, un endroit où Emile Zola et Edouard Manet se rendaient souvent.

Rue de la Bavolle- Honfleur - 1864

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rue de la Bavolle à Honfleur 1864

LE SALON DE PARIS ET LA NAISSANCE DU MOUVEMENT IMPRESSIONNISTE

L’histoire de l’impressionnisme est indissociable de celle du Salon de Paris.

L’évolution sociale, économique et culturelle du XXIIème siècle avait eu pour conséquence que les œuvres d’art allaient être créées désormais pour l’essentiel par des artistes indépendants (et non plus au service de quelque prince ou corporation).

Pour ces artistes, trouver des possibilités d’exposition constituait une préoccupation existentielle. Les marchands d’art et leurs galeries allaient certes prendre une importance croissante, mais, en France, la possibilité d’exposition la plus importante et incontournable était « Le Salon de Paris« .

Régates à Sainte-Adresse - 1867

Régates à Sainte-Adresse 1867

A partir de 1863, le Salon se tient tous les ans et un jury composé de membres de l’Académie des Beaux-Arts et de précédents médaillés du Salon sélectionnent les oeuvres exposées. Pour la seule année 1863, 4000 oeuvres furent refusées sur les 5000 demandes faites par quelque 3000 artistes, ce qui conduisit en 1863 à la création du « Salon des Refusés« .

Pour Monet et ses amis, Renoir, Bazille, Sisley… les années entre le Salon des Refusés et la Guerre de 1870 allaient être placées sous le signe d’une recherche inquiète de leur personnalité artistique et d’une alternance rapide de succès et d’échecs. S’ils furent, à l’exception de Cézanne, sélectionnés au Salon à leur première tentative (en 1865 pour Monet), ils essuyèrent ensuite des refus.

Durant toute cette période, ces jeunes peintres consolidèrent les liens existant entre eux et en développèrent de nouveau, cherchant des inspirations et des thèmes picturaux nouveaux. A l’exception de ceux disposant d’une situation personnelle aisée (Degas, Caillebotte, Bazille), ils connurent des périodes d’amère pauvreté, et en particulier Monet – que Bazille aida financièrement – lorsqu’il dut assumer seul son ménage. Ils peignaient en plein air, dans les environs de Paris ou sur la Côte Normande, où l’expérience des phénomènes d’optique de la lumière et de la couleur qui les passionnaient était plus intense.

Un carrefour important de l’évolution de Monet fut lorsqu’il peignit en 1869 avec Renoir une série de tableaux à La Grenouillère, un lieu de loisirs et de rencontre à Bougival très prisé des Parisiens, avec baignade, canotage et un restaurant flottant. Les toiles qu’ils peignirent en travaillant avec des touches de couleur rapides et vigoureuses, correspondant à l’animation turbulente du petit monde qui s’y pressait, marquent l’émergence d’un nouveau style artistique dominé par l’impression, inaugurant ce qui allait cinq ans plus tard être appelé « Impressionnisme ».

Monet-Femmes au jardin - 1867

Femmes au jardin 1867

A l’origine, le groupe des impressionnistes est ce petit groupe de jeunes peintres, tous âgés de trente à quarante ans, partageant une nouvelle conception de la nature et de l’art. L’acte depeindre et l’œuvre d’art qui en résulte y sont revendiqués comme un plaisir, celui du peintre et de sa création personnelle.

Dans cette nouvelle conception de l’art pour l’art, la vérité du tableau est relative parce qu’elle dépend du sujet qui le peint et du spectateur qui le regarde, et qu’il n’est pertinent qu’à un moment et sous des conditions données, ce qui souligne l’importance d’une exécution rapide, proche de l’esquisse. Au service de celle-ci la recherche des impressionnistes sur la lumière et les couleurs leur font découvrir de nouveaux procédés picturaux où la juxtaposition sur la toile des taches de couleur pure ne se fondront en un « mélange optique » que dans l’œil du spectateur.

Claude MONET-la gare st lazare-li

Gare Saint-Lazare 1877

Les années qui suivirent virent un essor du courant impressionniste. Monet participa aux expositions du groupe de 1874, 1876, 1877, 1879 et 1882.

Durant ces années il créa des chefs-d’œuvre tels que « La Gare Saint-Lazare » (1877) et « Rue Saint-Denis Festivités du 30 Juin 1878 » .

DES JOURS MEILLEURS A GIVERNY.

A la fin des années 1880, ses œuvres commencèrent à attirer l’attention du public et des critiques. La renommée lui apporta du confort et même la richesse. Monet vit alors à Giverny depuis 1883 avec ses deux fils, Alice Hoschedé et ses six enfants. Alice est la femme du propriétaire de grand magasin et collectionneur de tableaux impressionnistes Ernest Hoschedé qui fit faillite en 1878. Monet put acheter en 1890 la propriété de Giverny, dans laquelle il vivait en location, et épousera Alice (décédée en 1911) en 1892, après la mort de son mari .

A cette époque, le peintre était absorbé à peindre des paysages en série : Les rochers de Belle-Ile (1886), Falaises de Belle-Ile (1886), Peupliers sur les rives de l’Epte (1890-1891).

La lumière est toujours le « personnage principal »‘ dans les paysages de Monet, et comme il avait toujours pour but de saisir un effet changeant, il adopta l’habitude de peindre le même sujet sous des conditions différentes de lumière, à différentes heures de la journée.

Meules de foin - Fin de l'été, effets du matin - 1890

Meules de foin à la fin de l’été, effets du matin 1890

Il commença à peindre la série des meules de foin qu’il poursuivit sur deux années. Monet les peignit par temps ensoleillé ou gris, dans le brouillard ou couvertes de neige: Meules de foin, effets de neiges, matin (1890), Meule de foin , fin de l’été, matin (1891), Meule de foin au coucher du soleil près de Giverny (1891).

La célèbre série de Monet consacrée à la Cathédrale de Rouen sous différentes lumières fut effectuée depuis la fenêtre du 2ième étage d’une boutique en face de la cathédrale. Il fit 18 vues frontales.

Changeant de canevas selon la lumière, Monet suivait les heures de la journée, depuis le petit matin avec la façade en bleu ombré de brouillard, à l’après-midi , quand le soleil disparaissant derrière les constructions de la ville, transformait l’oeuvre de pierre érodée par le temps en une étrange fabrique d’orange et de bleu : La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour Saint-Romain à l’aube (1893-1894), La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour Saint-Romain en plein soleil (1894), La Cathédrale de Rouen (1893-1894), La Cathédrale de Rouen au crépuscule (1894), La Cathédrale de Rouen le soir (1894)…

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La cathédrale de Rouen.

LES DERNIERES OEUVRES A GIVERNY

Monet devait vivre de 1883 jusqu’à sa mort en 1926, soit plus de quarante ans, dans sa propriété de Giverny, dont il va transformer, petit à petit, le jardin en un ensemble décoratif.

Ce qui n’était à l’origine qu’un verger normand d’herbe et de pommiers devient, avec la contribution de toute la famille, un jardin historique. C’est un travail de patience, que Monet poursuit avec amour.

En 1893, il commence l’aménagement de son célèbre « jardin d’eau » avec l’étang aux nymphéas.

En 1899, Monet étudia pour la première fois le sujet des nymphéas (espèces de nénuphars) : Les nymphéas blancs (1899). Le pont japonais (1899), Nymphéas (1914), (1917), furent les thèmes principaux de ses dernières oeuvres.

La propriété de Claude Monet à Giverny est aujourd’hui un lieu de visite ouvert au public. Elle est gérée et entretenue par la Fondation Claude Monet.

 Monet légua à l’Etat quatorze grandes toiles de ses nymphéas, qui furent placées en 1927, peu après sa mort dans deux salles ovales du Musée de l’Orangerie dans le Jardin des Tuileries.

 Source (Extraits)    http://www.impressionniste.net/monet.htm

Anecdote :

Les riches aimaient à cette époque s’entourer de dindons, espèce d’apparat à l’égal des paons. Alice et Ernest Hoschedé en avaient donc dans le parc de leur château.
C’est l’un des motifs retenus par Claude Monet quand il entreprend de grands panneaux décoratifs destinés aux belles pièces du château, une commande d’Ernest Hoschedé, grand amateur de peinture impressionniste. Il y travaille peut-être quand lui et Alice tombent amoureux l’un de l’autre.
Ce « premier temps de leurs amours », ils le chérissent tous les deux. Amours impossibles, puisqu’ils sont mariés chacun de leur côté. Amours blanches, aussi pures que les plumes de leurs oiseaux fétiches. Il faudra des circonstances inattendues pour qu’elles se concrétisent. Mais tout au long des années de vie commune et de mariage, les dindons seront là pour en rappeler discrètement le souvenir.

monet-claude-Les dindons

 

Le Blog d’Ariane,Guide à Giverny

 

 

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