Oops ! 9 octobre 2009 – Henri Rousseau

Henri Julien Félix Rousseau, (1844-1910),

dit le douanier Rousseau, né le 21 mai 1844 à Laval et mort le 2 septembre 1910 à Paris, était un peintre français, généralement considéré comme représentatif des peintres naïfs.

Issu d’une famille modeste, il est le fils de Julien Rousseau, ferblantier et d’Eléonore Guiard. Il devient commis d’avocat à Nantes (Loire-Atlantique). Il s’engage dans l’armée peu après pour éviter les poursuites secondaires à un vol chez son employeur. Il est libéré en 1868 à la suite du décès de son père et rejoint alors Paris.

Rousseau-OOPSAutoportrait

Il épouse en 1869 Clémence Boitard avec qui il aura sept enfants, dont un seul parviendra à l’âge adulte. Il entre, après la guerre de 1870, à l’Octroi de Paris, comme commis de deuxième classe. Cet organisme perçoit les taxes des marchandises entrant dans Paris. De là vient son surnom « le douanier ».

Il débute alors sa carrière de peintre en autodidacte. Il obtient une carte de copiste au musée du Louvre, ce qui lui permet de se familiariser avec les chefs-d’œuvre. Son entrée dans la vie artistique est donc relativement tardive. Il tente sans succès d’exposer au Salon officiel en 1885 et c’est seulement en 1886 qu’il participe au Salon des Indépendants, grâce à l’absence de jury d’entrée. Il y expose plusieurs tableaux dont Une soirée au carnaval.

henri_rousseau- Soir de carnaval-li

Sa notoriété s’accroît avec les années et il continue de participer chaque année au Salon des Indépendants. En 1891, il y montre son premier « tableau de jungle », Surpris !, représentant la progression d’un tigre dans une brousse luxuriante. Cette œuvre est particulièrement appréciée par le peintre Félix Vallotton, parlant à son propos d’« Alpha et d’Oméga de la peinture ».

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Eclaireur attaqué par un tigre

Sa femme meurt en 1888 et sa situation financière devient difficile. Il héberge un temps l’écrivain Alfred Jarry et il prend sa retraite de l’octroi en 1893 pour se consacrer à la peinture, ce qui ne lui apporte pas suffisamment de revenus pour vivre. Il donne alors des cours de violon et écrit plusieurs pièces de théâtre.

Rousseau-Bohémienne endormie

En 1897, Rousseau expose aux Indépendants la célèbre Bohémienne endormie (New York, M. O. M. A.), dont il propose vainement l’achat au maire de Laval. À cette époque, il joue dans l’orchestre de l’Amicale du Ve arrondissement et, pour vivre, donne des leçons de peinture et de musique.
Après la mort de sa seconde femme en 1903, il s’installe rue Perrel, dans le quartier populaire de Plaisance, où il fait les portraits des commerçants ses voisins, en prenant leurs mesures avec un mètre.

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La carriole du père Juniet

Petit à petit, il se fait reconnaître et estimer par les peintres avant-gardistes tels qu’André Derain ou Henri Matisse. Il se lie d’amitié avec Robert Delaunay, avec Guillaume Apollinaire, puis avec Pablo Picasso.

Pour peindre, il s’évertue à reproduire ce qu’il voit et essaie de faire coïncider ce qu’il voit avec ce qu’il sait des faits.
L’exotisme abonde dans son œuvre même si Rousseau n’a pratiquement jamais quitté Paris. Son exotisme est imaginaire et stylisé, issu du Jardin des Plantes, du jardin d’acclimatation, des revues illustrées ou bien des revues de botanique de l’époque.

Rousseau-Femme se promenant dans une foret fantastique

Femme traversant la forêt.

Grand solitaire, il jouit cependant de la protection et de l’admiration des milieux artistiques d’avant-garde. Coloriste original, avec un style sommaire mais précis, il a influencé la peinture naïve.

Toujours dans une flore exubérante et totalement inventée (en témoignent les nombreux régimes de bananes qui pendent à chaque branche, ou la disproportion des feuillages), il met en scène des combats féroces entre un fauve et sa proie (sauf dans Tigre combattant un nègre), ou au contraire, un portrait plus apaisé d’un grand animal, comme dans les Singes farceurs. Ces animaux lui ont été inspirés par ceux de la ménagerie du jardin d’Acclimatation et par des revues.

Rousseau-la charmeuse de serpents

Dans ses dernières « jungles », il a représenté des personnages (dans La Charmeuse de serpents et Le Rêve) en harmonie avec la nature.

Henri_Rousseau_Le rêve-li

D’abord critiquées par leur manque de réalisme et leur naïveté, ses « jungles » seront plus tard reconnues comme des modèles par tous, d’où cette phrase de Guillaume Apollinaire lors du salon d’Automne où Rousseau exposa Le Rêve : « Cette année, personne ne rit, tous sont unanimes : ils admirent. »

Ils sont soit végétaux, intemporels, représentant des lieux qu’il connaît bien (berges de l’Oise), soit plus urbains. Ils comportent souvent des détails en rapport avec le progrès technique de son temps : dirigeable, poteaux télégraphiques, ponts métalliques, la tour Eiffel. Ces paysages restent cependant dans une tonalité naïve. En effet, Rousseau n’y fait apparaître aucune notion de perspective.

Les personnages sont figés, de face, le visage le plus souvent inexpressif. S’ils sont plusieurs, ils sont représentés simplement juxtaposés. Ils paraissent massifs, gigantesques en comparaison avec les éléments du décor, mais cela semble être une conséquence du fait que le peintre ne maîtrise pas la représentation des perspectives. En effet, le paysage est presque au même plan que le sujet, avec son foisonnement de détails mais à la perspective absente.

rousseauFootballFootball  ?

Rousseau-Soleil dans la tête

  Guerre   (Oeuvre hors standard, style différent, proche des modernes) 

Le 2 septembre 1910, il meurt de la gangrène à l’hôpital Necker à Paris.

Source : Wikipédia, …..

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